Parler aux enfants, oui. Leur imposer, non.
✍️ Quand l’école impose des réponses à des questions que les enfants ne posent pas
Et pourquoi c’est une forme de violence éducative.
Il y a des choses qu’on ne pensait pas devoir écrire un jour.
Et pourtant, nous y sommes.
En 2025, dans certaines écoles, on parle à des enfants de maternelle de sujets qu’ils ne peuvent ni comprendre, ni intégrer.
On leur parle de corps, de sexualité, parfois même de masturbation — sous couvert de “droits”, d’éducation, de prévention.
Mais à quel prix ?
Je ne suis pas contre parler aux enfants.
Je suis contre leur imposer des réponses à des questions qu’ils n’ont pas posées.
Je suis contre les déranger là où ils étaient encore paisibles.
📍 Les enfants ne demandent pas de cours.
Ils demandent la sécurité.
Il y a un âge pour chaque question.
Et en général, ce n’est pas l’adulte qui décide quand ce moment vient : c’est l’enfant.
Quand un enfant se pose une question, il va naturellement vers une personne de confiance — souvent un parent, un grand-parent, un adulte de son cercle proche.
Il ne cherche pas une conférence. Il veut une réponse claire, simple, émotionnellement supportable.
Et parfois, ce qu’il attend… c’est juste un regard rassurant, une phrase douce, ou qu’on lui dise :
“Tu es encore un peu petit pour ça. On en parlera quand ce sera le moment.”
💬 Une anecdote toute simple, mais parlante
Ma fille avait trois ans.
Un jour, chez des amis, elle a surpris deux hommes en train de s’embrasser.
Elle est revenue me voir, un peu intriguée, et m’a demandé :
“C’est normal que Bidule et Machin s’embrassent ?”
Je lui ai simplement répondu :
“Oui ma chérie, ils sont amoureux.”
Elle a souri, soulagée :
“Ah d’accord.”
Et elle est retournée jouer.
Pas de trouble. Pas de confusion.
Juste la vérité, posée avec des mots qu’elle pouvait accueillir.
❌ Ce qu’on fait aujourd’hui est l’inverse
Dans certaines classes, on impose à des enfants des livres, des activités ou des messages qui n’ont rien à faire dans un environnement de petite enfance.
On ne répond pas à des questions : on en provoque.
Et bien souvent, on le fait sans informer les parents.
Certains spécialistes le disent :
Exposer un enfant très jeune à des contenus intimes ou sexuels sans son consentement,
c’est vécu émotionnellement comme une agression
et a les mêmes effets sur l’enfant qu’une agression physique.
🧭 L’école a un rôle. Oui. Mais pas celui-là.
L’école devrait :
éveiller, pas précipiter ;
protéger, pas choquer ;
accompagner, pas orienter.
Nos enfants ont des droits, bien sûr.
Mais leur premier droit, c’est celui de ne pas être bousculés dans leur développement intérieur.
🕊️ Ce que je propose, c’est autre chose
Je propose des histoires qui éveillent sans brusquer.
Des récits qui respectent le mystère de l’enfance.
Des espaces de douceur, de réflexion, d’ouverture…
Mais dans le bon ordre.
On ne nourrit pas un enfant comme on nourrit un adulte.
On ne sème pas dans un jardin encore fragile les mêmes graines
qu’on jette au vent dans une cour d’université.
✍️ Aux parents vigilants, éveillés ou en éveil :
Si vous ressentez un malaise face à ce qu’on propose à vos enfants à l’école — vous n’êtes pas seuls.
Ce malaise est un signal.
Il ne vient pas de votre esprit rétrograde, mais de votre instinct protecteur.
Et il est temps qu’on l’écoute à nouveau.
Car il n’y a rien de plus moderne,
de plus essentiel,
de plus révolutionnaire parfois…
que de respecter l’enfance.
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si vous aussi vous sentez que d’autres voies sont possibles pour nos enfants,
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On y sème des idées douces… mais qui bousculent.
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