
Voyage secret vers le sommeil
Quand les paupières sont lourdes mais que l’esprit vagabonde encore, il suffit parfois d’un petit voyage intérieur pour apaiser les pensées.
Cette visualisation est née dans mon enfance, les soirs où le sommeil se faisait attendre.
Je l’ai doucement façonnée au fil des années, et aujourd’hui, je vous l’offre comme un secret transmis entre rêveurs.
Fermez les yeux… laissez-vous porter… et partez à la découverte de votre plage magique.
Bonne nuit, les petits voyageurs de lumière.

La voix de l’âme
Il arrive parfois, au détour d’un silence ou d’un regard porté au loin, qu’une voix discrète vienne frôler notre conscience. Pas celle des grandes leçons, ni des discours tout faits. Une voix plus ancienne. Plus intime. Celle que l’on oublie souvent d’écouter… et qui pourtant, n’a jamais cessé de murmurer.
Voici un petit texte pour te rappeler qu’au bord de l’enfance, il y a parfois des vérités que seul le cœur peut entendre.

Le lac et l’arc-en-ciel – Une fable poétique sur la beauté de chacun
Il arrive parfois que deux merveilles de la nature se rencontrent au détour d’un après-midi d’été. L’une est là depuis toujours, tranquille et profonde.
L’autre ne fait que passer, mais emplit le ciel d’un souffle de magie.
Ce jour-là, un lac et un arc-en-ciel ont pris le temps de se parler.
De cette rencontre est née une confidence à deux voix — une parenthèse pour se rappeler que, qu’on soit discret ou flamboyant, chacun a sa manière d’illuminer le monde.

Le dernier soupir de la feuille d'érable
Il arrive qu’on reste accroché à une branche toute notre vie, simplement parce qu’on n’a jamais osé sauter.
Cette fable végétale m’est venue pendant un long silence forcé, loin d’Internet… et tout près de l’essentiel.

Le jour où le pinson réveilla la forêt
À l’ombre d’un sous-bois, près d’une rivière, Raphaël, le joyeux pinson, s’ennuyait.
Le soleil perçait à travers les arbres les plus hauts.
L’eau, d’un gris argenté, restait immobile, sans la moindre danse.
Le vent dormait. Les arbres, figés, retenaient leur souffle.
Pas une seule de leurs belles feuilles ne bougeait.